LUTTE INTÉGRÉE CONTRE LES NUISIBLES

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LUTTE INTÉGRÉE CONTRE LES NUISIBLES

La lutte intégrée contre les nuisibles n’est pas une méthode unique de lutte antiparasitaire, mais plutôt une série d’évaluations, de décisions et de contrôles de la lutte antiparasitaire. En pratiquant la lutte intégrée, les agriculteurs et les consultants en agronomie qui sont conscients du risque d’infestation de ravageurs suivent une approche à quatre niveaux. Les quatre étapes comprennent :

Définir des seuils d’action

Avant de prendre une action antiparasitaire, IPM fixe d’abord un seuil d’action, un point où les populations d’organismes nuisibles ou les conditions environnementales indiquent qu’il faut prendre des mesures de lutte antiparasitaire. Le fait de voir un seul ravageur ne signifie pas toujours que le contrôle est nécessaire. Le niveau auquel les organismes nuisibles deviennent soit une menace économique est essentiel pour guider les décisions futures de lutte antiparasitaire.

Surveiller et identifier les ravageurs

Tous les insectes, mauvaises herbes et autres organismes vivants n’ont pas besoin de contrôle. De nombreux organismes sont inoffensifs, et certains sont même bénéfiques. Les programmes de lutte intégrée visent à surveiller les parasites et à les identifier avec précision, de sorte que des décisions de contrôle appropriées peuvent être prises en conjonction avec des seuils d’intervention. Cette surveillance et cette identification éliminent la possibilité que les pesticides soient utilisés quand ils ne sont pas vraiment nécessaires ou que le mauvais type de pesticide sera utilisé.


La prévention

En tant que première ligne de lutte antiparasitaire, les programmes de lutte intégrée travaillent à gérer la culture afin d’éviter que les ravageurs ne deviennent une menace. Dans une culture agricole, il peut s’agir d’utiliser des méthodes culturelles, telles que la rotation entre différentes cultures, la sélection de variétés résistantes aux ravageurs et la plantation de porte-greffe sans parasites. Ces méthodes de contrôle peuvent être très efficaces et rentables et présenter peu ou pas de risque pour les personnes ou l’environnement.

Contrôle

Une fois que les seuils de surveillance, d’identification et d’action indiquent que la lutte antiparasitaire est nécessaire et que les méthodes préventives ne sont plus efficaces ou disponibles, les programmes de lutte intégrée évaluent ensuite la méthode de contrôle appropriée pour l’efficacité et le risque. Des contrôles efficaces, moins dangereux, sont choisis en premier, y compris des produits chimiques hautement ciblés, tels que des phéromones pour rompre l’accouplement de parasites, ou un contrôle mécanique, tel que le piégeage ou le désherbage. Si d’autres contrôles, identifications et seuils d’intervention indiquent que les contrôles moins risqués ne fonctionnent pas, des méthodes supplémentaires de lutte contre les ravageurs seraient utilisées, comme la pulvérisation ciblée de pesticides.

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